[Tollero]La Forêt de Tollero

Azur descend vite.
-Tu me préviens avant. Tu as une potion de magie?
Azur mit ses mains sur la tête du sanglier.
-Apaise toi. ¤$*"#&

- Oui t'inquiète pas j'te préviens. Oui j'en ai une, j'l'utiliserai si y en a besoin

J'me demande vraiment c'qu'il lui dis dans cette langue étrange...
En attendant faut qu'je reste concentrer, les ombres m'apaisent et j'me sens en pleine forme.

Azur rentra dans le conscient du sanglier, et vu la scène où il bût le sang qui le rendait fou.
-Voix de la Nature
Soudain on vit un halo vert autour d'Azur et de l'animal, et on entendit tout un chant merveilleux, comme la parfaite osmose de la nature. Le vent soufflait et emportait les feuilles d'arbre avec lui, et cela faisait comme un chant lyrique de la plus pure des voix.

L'étrange lueur qui entourait Azur me surpris et la mélodie qui sortait des arbres encore plus.
C'est pas le moment de te déconcentrer Haelnaquir! On dirait que le sanglier commence à s'apaiser, qu'il écoute mais je veux pas courir le risque de relâcher mes ombres, on ne sait jamais un retournement de situation est si vite arrivé...

Déja l'ombre de la bête commençait à se laisser faire et c'était bon signe...
Des gouttes de sueurs commençaient à perler de mon front, je peux encore tenir, il faut que je tienne bon!

Le chant continua, et au bout d'un moment il se fit plus haut, plus fort, plus intense, et c'est à ce moment culminant que toute l'atmosphère s'apaisa.
-Hael, je te conseille de monter, je ne sais pas ce qui peut se passer.
Azur sauta et l'on vit momenténèment des ailes lui procurait une poussé gracile et aérienne.

Dès qu'Azur prononça ces quelques mots je déploya mes ailes couleurs de nuit et flottait sans effort au dessus de la scène, retenant toujours au cas où de mes ombres l'immense animal...
Puis soudain une immense lumière apparue, m'aveuglant au passage, et le silence s'imposa...

C'est lors qu'Azur vit le sanglier hors de lui malgré tout les efforts apportés qu'il prit un air sombre. Sa propre voix raisonna en lui. "Tu n'as pas à demander au autres de faire le sale bouleau sous pretexte que tu ne veux pas t'abaisser à ça." Il ouvrit les yeux. Deux chaudes larmes en sortèrent, il sauta tout en devenant une féroce bête et poussa la bête tout en la lascérant de coups meurtriers. Sous les yeux de la bête se trouvait des larmes. Le sang coulait se mélangeant aux eaux des larmes d'Azur. Une fois la bête roide, il reprit forme et se remit sur un arbre, voulant à tout prix que ce moment soit fini.

Pendant le temps où j'étais encore aveuglé j'avait entendu des bruits d'attaque violente et d'agonie. Quand je parvins enfin à ouvrir les yeux c'était pour voir le sanglier à terre, lacéré et couvert de sang et désormais sans ombre. Impassible quant à la vue du sang, une larme essayait de franchir le barrage de ses yeux par pitié pour la bête.

Puis remarquant qu'Azur avait disparu, je me mit à le chercher des yeux pour finir par le trouver dans un arbre, son ombre tremblotante de ce qu'il avait fait.

- Azur? Comment tu te sens? *question idiote je sais mais le bon sens m'ordonne de la poser*
Sa majesté voudrait-elle bien descendre?
Lui demandais-je pendant que j’entreprenais de ligoter les pieds de l'animal à une grosse branche pour pouvoir le transporter jusqu'à Tollero-ville.

Azur retomba au sol, et sans un mot, avec un air froid, roide et sombre, il transforma son bras en celui d'un gorille et traîna la carcasse de la bête en direction de la ville anniveguine. Il ne pu dire mot. Son silence était infini. Il n'osait pas jeté un oeil à la bête.
-Quand on aura approché la ville tu m'aidera à le porter, je ne pourrai pas utilisé mon bras ainsi dans la ville....
La phrase était courte et précise, laissant au passage une impression sur le choc psychologique que l'anniveguin avait.

Je suivi Azur et aquiesca sans expression, mon masque de Sépurale remis en place et lui dit :

- Nous irons voir la personne responsable de l'annonce une fois arrivés.

Nous arrivâmes rapidement à l'orée de la forêt, les oiseaux s'étant remis à chanter dans les arbres et les ombres à murmurer doucement...

- Je vais commencer à t'aider maintenant.

Sans faire paraître un regard de dégout envers le sanglier sanguinolent, je pris les autres pattes du sanglier et avança. Nous allions arriver très bientôt.

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